Il est coutumier, quand on a besoin d’argent, de se tourner vers une banque ou une société de crédit pour obtenir un prêt. Pourtant, il existe d’autres façons de financer ses projets. Aujourd’hui, nous abordons le thème de l’autofinancement.
Entrepreneurs : comment financer votre activité ?
Un futur entrepreneur le sait : il peut être difficile de convaincre un organisme financier d’accorder un prêt, sachant qu’il ne peut se baser que sur un prévisionnel. Soit, il est toujours possible de se faire aider par un courtier pour élaborer un dossier de demande de financement cohérent, mais bon nombre de demandes n’aboutissent pas, car la banque ou la société de crédit a estimé que le projet comportait trop de risques.
L’autofinancement ; c’est-à-dire le fait de financer un projet avec ses propres liquidités permet d’arriver à ses fins, sans devoir rembourser les intérêts d’un prêt. Il est nécessaire, pour cela, d’être en capacité financière d’épargner un peu chaque mois, pour concrétiser son envie de créer.
Dans le même ordre d’idée, un entrepreneur en plein activité peut préférer l’autofinancement pour son développement (achat de machines, de matériel…), afin de ne pas être tributaire d’un organisme financier.
Le fait qu’il ait épargné pour son activité ne peut être qu’un moteur pour la réalisation de ses ambitions professionnelles. Enfin, s’il gagne en autonomie, il peut aussi se féliciter de pouvoir exercer un contrôle total sur sa prise de décision, sans avoir besoin de donner des justificatifs à qui que ce soit.
Cette solution n’a pourtant pas que des bons côtés. Il est nécessaire que le calcul soit effectué de façon judicieuse et posée. Car même si la création ou le développement d’une entreprise sont importants, il ne faut pas que cela ait un impact négatif sur la vie personnelle de l’entrepreneur qui risque la faillite s’il investit trop dans son activité.
Particuliers : pourquoi favoriser l’autofinancement ?
Pour les particuliers, favoriser l’autofinancement peut être également une excellente solution quand on souhaite acquérir un bien immobilier. Bien entendu, les conditions sont les mêmes : il faut être en capacité, chaque mois, d’épargner, pour ; au bout de quelques temps ; avoir la somme nécessaire pour réaliser son rêve. Cela peut être l’achat de sa résidence principale, le financement d’une résidence secondaire pour les vacances ou en faire profiter ses proches ou encore investir dans l’immobilier locatif pour grossir son patrimoine et générer des revenus, tous les mois.
Les avantages sont pluriels, surtout dans l’immobilier. Sans le passage dans une banque, il est permis d’économiser bon nombre de frais : les intérêts, donc, mais aussi l’assurance emprunteur ; puisque la seule personne qui prend des risques est l’acheteur lui-même. Pas besoin de négocier des frais de remboursement anticipé etc…
Enfin, si l’autofinancement est le fruit d’une épargne, par exemple, la personne n’a pas à calculer si la mensualité va impacter sa situation financière.
Il ne faut pourtant pas oublier qu’il faudra néanmoins payer l’acte notarié qui marquera l’achat du bien immobilier ; quelle que soit sa nature.