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Vapoter : inhalation directe ou indirecte ?

Vapoteuse

L’inhalation directe ou indirecte n’est pas une question de bien faire ou de mal faire lorsqu’il est question de vapoter. Il s’agit simplement de deux techniques différentes qui s’adressent à des utilisateurs spécifiques et qui cherchent des expériences distinctes.

Mais puisqu’il y a beaucoup d’écart entre l’inhalation directe et l’inhalation indirecte, autant tout savoir à leur propos.

Définition de l’inhalation directe et indirecte

Le vocabulaire lié à la cigarette électronique est assez complet, parfois déroutant lorsque l’on a pas déjà des bases. Vous avez donc surement vu qu’il existait deux types d’inhalation. La première est dite inhalation indirecte ou MTL pour Mouth To Lung (de la bouche au poumon).

Cette technique consiste à faire passer la vapeur produite d’abord dans la bouche, puis dans un second temps dans les poumons. C’est une technique très similaire à celle que connaissent les fumeurs avec le tabac. C’est pourquoi l’on dit souvent que l’inhalation indirecte est la méthode des débutants. Il faudrait plutôt dire que c’est la méthode de ceux qui passent de la cigarette de tabac traditionnelle à la vapoteuse. On peut très bien continuer indéfiniment de cette façon, tant qu’elle vous convient.

La seconde solution est celle dite de l’inhalation indirecte ou DL. DL signifie Direct Lung soit directement vers les poumons. Cela consiste donc à faire passer la vapeur de la vapoteuse à ses poumons en un seul geste. et c’est parce que c’est un geste moins naturel que celui de fumer que l’on associe cette façon de faire aux personnes ayant déjà de l’expérience avec leur e-cig.

Quel matériel est adapté par type d’inhalation ?

Puisque l’on a deux façons de fumer, on ne peut pas le faire à partir d’un même appareil et c’est pourquoi certaines cigarettes électroniques, dans leur composants, sont plus pensées pour l’une ou l’autre inhalation.

Pour l’inhalation indirecte, ou MTL, la plupart des cigarettes de type tube sont adaptées. Les autres peuvent l’être aussi en fonction de leurs pièces. Ainsi, il faut une batterie de puissance faible à moyenne, c’est-à-dire de 10 à 30w. Cela permet la production d’une vapeur tiède que l’on peut facilement conserver en bouche. La résistance du clearomiseur doit être supérieure à 1 ohm et vous devez pouvoir régler l’airflow pour limiter l’arrivée d’air et donc avoir un tirage serré. De cette façon, vous reproduisez une expérience proche de celle du tabac dans la façon de fumer votre vapoteuse. C’est ce qu’il y a de plus adapté pour l’inhalation indirecte.

Pour l’inhalation directe, on préconise plutôt une batterie puissante, au-delà de 100 w si possible. Il faut aussi que le clearomiseur fonctionne avec une résistance inférieure à 1 ohm et que l’airflow puisse laisser entrer beaucoup d’air. Bien équipé, c’est l’intérêt des modèles DIY, vous pourrezmême faire du cloud chasing, c’est-à-dire produire une épaisse et volumineuse fumée.

Enfin, il faut aussi tenir compte du e-liquide. Plus le ratio est fort en glycérine végétale et donc pauvre en propylène glycol, et plus l’inhalation directe sera facile.